Le Massif de Belledonne
Territoire remarquable de montagne.
SITUATION.
Le massif s'étend sur 60 km de long et 10 km de large.
Il se compose de trois chaînons principaux. Du sud au nord :
- Le massif de Belledonne, à proprement parler : s'étend (du sud au nord) de la vallée de la Romanche au Pas de la Coche ; le point culminant est le Grand Pic de Belledonne.
- Le massif des Sept Laux : s'étend (du sud-ouest au nord-est) du Pas de la Coche au col de la Croix ; le point culminant est le Rocher Blanc.
- Le massif d'Allevard : s'étend (du sud au nord) du col de la Croix à la vallée de l'Arc ; le point culminant est le Puy Gris (2908m).
Il est bordé sur son versant nord-ouest par l'Isère et fait face aux massifs de la Chartreuse (large vallée du Grésivaudan) et des Bauges (combe de Savoie). Au nord-est, sur la rive opposée de l'ArcMaurienne), se situe le massif de la Vanoise. À l'est, il est séparé par le torrent Glandon du massif des Arves et au sud-est par l'Eau d'Olle des Grandes Rousses. Pour finir, à l'extrémité sud, de l'autre côté de la Romanche (basse vallée de l'Oisans), s'élève le massif du Taillefer. Les sommets enneigés de Belledonne constituent le décor naturel des deux plus grandes villes des Alpes françaises (Grenoble et Chambéry).
Il se compose de trois chaînons principaux. Du sud au nord :
- Le massif de Belledonne, à proprement parler : s'étend (du sud au nord) de la vallée de la Romanche au Pas de la Coche ; le point culminant est le Grand Pic de Belledonne.
- Le massif des Sept Laux : s'étend (du sud-ouest au nord-est) du Pas de la Coche au col de la Croix ; le point culminant est le Rocher Blanc.
- Le massif d'Allevard : s'étend (du sud au nord) du col de la Croix à la vallée de l'Arc ; le point culminant est le Puy Gris (2908m).
Il est bordé sur son versant nord-ouest par l'Isère et fait face aux massifs de la Chartreuse (large vallée du Grésivaudan) et des Bauges (combe de Savoie). Au nord-est, sur la rive opposée de l'ArcMaurienne), se situe le massif de la Vanoise. À l'est, il est séparé par le torrent Glandon du massif des Arves et au sud-est par l'Eau d'Olle des Grandes Rousses. Pour finir, à l'extrémité sud, de l'autre côté de la Romanche (basse vallée de l'Oisans), s'élève le massif du Taillefer. Les sommets enneigés de Belledonne constituent le décor naturel des deux plus grandes villes des Alpes françaises (Grenoble et Chambéry).
ETYMOLOGIE
Belledonne s'écrit sans article , contrairement à la plupart des autres massifs, et au singulier ; son étymologie a plusieurs versions. D'après PL. Rousset, il faudrait chercher les origines de la toponymie dans les langues indo-européennes d'Asie centrale ; Belledonne aurait donc une origine préceltique associée aux racines bel, bal, bol signifiant « hauteur », « rocher », « belvédère » avec l'ajout plus tardif de la finale doneC'est l'arrivée du latin bellus qui aurait induit un glissement de sens en faisant perdre la signification première de « rocher élevé » au profit du qualificatif de « beauté ». Il aurait alors fallu expliquer ce qui était « beau », on décida un rapprochement imagé avec donna, la « mère ». Cette version poétique de la mère à l'enfant interprétable depuis le versant Est par la relative ressemblance du Grand Pic à une femme ayant à ses côtés un enfant est très souvent évoquée.
Raymond Joffre accrédite cette hypothèse de bella donna, « la belle dame », que les émigrants italiens venant travailler en Oisans en passant par le col du Glandon auraient initiéeIl légitime cette origine par son caractère récent, ne trouvant trace de ce toponyme qu'à partir du XVIIIe siècle. En effet, en 1414 apparaît « mons frigidus fontis inclusis pratis de Freydana » traduit par « la montagne de la source cachée dans les prés de Freydane ». Freydana est une appellation qui se retrouve versant Grésivaudan en plusieurs lieux (au Moutaret : Frédon, Freydières, Freydon en 1260 ; à Sainte-Agnès : Freydone en 1413 ; à Morêtel-de-Mailles : cabannaria de freyduri en 1260 ; à Chapareillan : Freydière, Freydier), mais jamais dans la vallée de l'Eau d'Olle.
Le Pic de Belledonne n'est évoqué que sous l'appellation de Freydane jusqu'au XVIe siècle, et uniquement côté ouest. La carte de Bourcet de 1749 entérine le nom de Belledonne pour désigner le point culminant, tandis que celle de Cassini, terminée en 1789, fait une union toponymique en écrivant Roc de Freydane ou de Belledone.
Autre hypothèse trouvant racine dans la langue gauloise : belo signifie « puissant », « imposant » et dunon désigne soit un lieu fortifié, soit une muraille ou un mouvement de terrain assez fort pour constituer un obstacle difficile à vaincre.
Le nom Belledonne serait alors issu de belodunon, datant de 2500 ans au moins, dont le sens se serait perdu au fur et à mesure que d'autres langues s'imposèrent. G. Tuaillon rappelle que les gens du pays ne donnaient pas de noms aux massifs montagneux. Belledonne serait d'abord le nom d'un petit torrent. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que le nom a désigné le massif. Cependant, d'après le dictionnaire de Pilot de Thorey, il n'existe aujourd'hui pas de torrent ayant le nom de Belledonne. Le sommet du massif portait un nom différent selon le versant : le Roc de Freydone côté Grésivaudan (qui évoluera en orthographe et en lieu, pour être aujourd'hui le col de Freydane) désignait le point culminant, nommé Pic de Belledonne côté Eau d'Olle.
Une autre hypothèse a aussi cours, il s'agit du rapprochement avec la plante Atropâ Belladona, surnommée « belle dame » en référence aux romaines de l'Antiquité se servant d'extraits utilisés pour donner du brillant aux yeux ou comme fard. Vers la Savoie, certains désignent parfois le massif en y ajoutant l'article « les », Belledonne semblant évoquer un pluriel à consonance italienne. Concernant le massif des Sept Laux, dans la partie centrale de Belledonne, cet ensemble de sommets et de lacs a d'abord été connu sous le nom de « montagne abîmée » en 1622 (parois et vallons donnant sur de profondes vallées), puis de Cælo sur la carte de Tillemon en 1690 : en latin, Cælum-i-o signifie « montagne du ciel » (reflets des lacs ou sommets élevés ?).
Ensuite, en 1803, le comte de Barral fit dresser une carte pour figurer dans son contrat de 2e mariage où l'on trouve l'orthographe Ceylau qui, déformée phonétiquement, devint Sept Laux. Ainsi, Laux ne serait pas le pluriel de « lac », d'autant plus que le plateau central de ce massif comporte 14 lacs nommément désignés, et non 7. Les Sept Laux ne désignent donc pas les sept lacs.
Faune du Massif de Belledonne
Outre la faune classique des Alpes, marmotte, chamois , bouquetin, lagopède,...) le loup est aussi présent depuis quelques années, principalement dans le massif d'Allevard à cheval entre l'Isère et la Savoie.
Le bouquetin avait totalement disparu de Belledonne. Une vingtaine d'individus d'origine suisse (13 femelles et sept mâles) ont été réintroduits au printemps 1983 au-dessus du barrage de Grand'Maison dans la combe de l'Ane. Au printemps 2002, la population s'élevait à 900 têtes réparties sur l'ensemble du massif.
L'ours était aussi présent dans le massif. Mais chassé il en a disparut complètement dans les années 1920. Certains toponymes témoignent encore de sa présence passée, comme la cascade de l'Oursière au dessus d'Uriage ou le Plan de l'Ours dans la vallée du Veyton.
Sources Wikipédia.
Le réchauffement climatique, son impact sur le massif de Belledonne.
Sources: Wikipédia
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